État de la qualité de l'air à Paris

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Mise à jour le 09/02/2023
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Depuis les années 1990, la qualité de l’air à Paris s’améliore, mais la mobilisation doit continuer. Des actions concrètes peuvent contribuer à réduire la pollution dans l'une des villes les plus denses au monde. Pour mieux cibler ces actions, plusieurs expérimentations visent à mesurer la qualité de l'air et son évolution.

La carte des concentrations est mise à jour toutes les deux heures à partir des données Airparif.

Sont couplées des données sur les émissions des différents secteurs (trafic, résidentiel, industrie, chantiers, ferroviaire…), la météo, et les résultats des stations de mesures. Ces informations sont intégrées dans des outils numériques qui reproduisent la dispersion des polluants sur toute l’Île-de-France. La carte présente la concentration de chaque polluant (dioxyde d'azote, particules PM10, particules PM2,5 et ozone). Une carte d'indice global est ensuite calculée, en s'appuyant sur la grille de l’indice ATMO 2021
(Afficher la grille de calcul de cet indice).

Les niveaux de dioxyde d'azote et de particules près du trafic peuvent varier considérablement d'un jour à l'autre et d'une heure à une autre de 1 à 6 fois les niveaux ambiants de l'agglomération en fonction des axes, de la densité du trafic, des conditions météorologiques et des autres sources de pollution influant sur les niveaux ambiants (chauffage en période hivernale par exemple).

L'ozone, polluant secondaire se caractérise par des niveaux de fond plus importants en zones périurbaine et rurale. Ce polluant n'est pas surveillé à proximité immédiate du trafic routier, les teneurs y étant faibles en raison de transformations chimiques.

Ces cartes constituent des sorties des outils numériques de modélisation. Des simulations sont effectuées en utilisant au maximum les observations disponibles : données de trafic corrigées à partir des comptages réels, niveaux de pollution ambiante ajustés avec les mesures de pollution… Les données météorologiques proviennent des prévisions à court terme réalisées la nuit pour le jour à venir.Ce système est en constant développement. Des évolutions visant à améliorer la présentation et la qualité des résultats seront apportées au fil du temps.

Les prévisions d'Airparif pour le lendemain sont mises à jour à 11h chaque matin.
Elles s'appuient sur la grille de l’indice ATMO 2021et sont précisées à l'échelle de l'arrondissement.

À noter : les données Airparif sont mises à disposition via des flux open data sous licence ODbL afin de faciliter leur appropriation et leur réutilisation.

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Changement de l'indice au 1er janvier 2021

Pourquoi un nouvel indice ?

Depuis 1994, les Associations Agréées de Surveillance de la Qualité de l’Air (AASQA), dont Airparif pour l’Ile-de-France publient tous les jours un indicateur journalier de la qualité de l'air, l’indice ATMO, calculé sur les agglomérations de plus de 100 000 habitants, à partir des concentrations dans l'air de quatre polluants réglementaires : dioxyde de soufre (SO2), dioxyde d'azote (NO2), ozone (O3) et particules de diamètre inférieur à 10 µm (PM10).
Depuis 2011 ,elles publient également l’indice de villes européennes Citeair (développé à travers un projet européen coordonné par Airparif).
L’indice ATMO n’a pas connu d’évolution majeure depuis sa création. Toutefois, considérant l’enjeu de santé publique que représente la QA et le besoin d’une information plus complète exprimé par la population, une révision de l’indice est apparue nécessaire. Grâce à l’amélioration des outils de surveillance, il est devenu possible de fournir une information personnalisée et géolocalisée.

Quels sont les nouveautés et les atouts de cet indice ?

L’évolution de l’indice, adopté par le Ministère de la Transition Écologique, repose sur plusieurs nouveautés :
  • Il intègre un nouveau polluant réglementé : les particules fines PM2,5, aux effets sanitaires avérés. Ses seuils sont alignés sur ceux choisis par l’Agence européenne pour l’environnement ;
  • L’échelle évolue aussi : le niveau Très bon disparaît, et le niveau Extrêmement mauvais fait son apparition. Le nouvel indice qualifie donc l’état de l’air selon 6 classes : Bon / Moyen / Dégradé / Mauvais / Très mauvais / Extrêmement mauvais ;
  • Le code couleur s’étend désormais du bleu (bon) au magenta (extrêmement mauvais) ;
  • Il permet de fournir une prévision calculée à l’échelle de chaque établissement public de coopération intercommunale (EPCI), sur l’ensemble du territoire national, y compris outre-mer. Il apporte ainsi une indication plus fine sur l’exposition de la population à la pollution de l’air, avec une information à différentes échelles territoriales, de l’EPCI à la géolocalisation ;
Ces nouveautés dans les modalités de calcul de l’indice ATMO le rendent plus représentatif de l’état de la qualité de l’air, mais aussi plus en phase avec les attentes des citoyens. Il est déclinable à une échelle plus fine dans l’espace.

Qu'est-ce que cela va changer ?

L’indice agit comme un thermomètre, avec une nouvelle gradation dont les seuils sont abaissés.
Son entrée en vigueur devrait entraîner une augmentation notable du nombre de jours où l’indice est « mauvais » ou pire. Cela ne sera pas dû à une dégradation de la qualité de l’air, qui continue à s’améliorer en Île-de-France, mais bien à l’évolution des méthodes de calcul (intégration des particules fines PM2.5, polluant à fort enjeu sanitaire surveillé par Airparif depuis 1999, et seuils plus restrictifs pour l’ozone et pour le dioxyde d’azote).
Par exemple pour Paris entre 2015 et 2017, alors que la qualité de l’air s’améliore chaque année, le nombre de jours avec un indice « mauvais » ou pire était de 10. Avec le nouvel indice il aurait été de 83.
À retenir
Ce n’est pas la qualité de l’air qui se dégrade, c’est bien le thermomètre qui a été modifié.

Évolution des concentrations

La pollution chronique pour les indicateurs réglementés diminue depuis quelques années sur Paris et l’Île-de-France. Toutefois, les concentrations en particules et en dioxyde d’azote restent problématiques à Paris, avec des dépassements des valeurs limites réglementaires et des seuils de recommandation sanitaire de l’OMS. Pour les particules PM2.5, l’ozone (O3) et le benzène, les concentrations mesurées respectent les valeurs limites, mais excèdent toujours les objectifs de qualité.

Le dioxyde d’azote (NO2)

Sa principale source est le trafic routier. La baisse des niveaux dans l'agglomération parisienne se poursuit. Pourtant, à proximité du trafic et sur les axes les plus chargés, les niveaux en NO2 sont toujours en moyenne deux fois supérieurs à la valeur limite annuelle (40 µg/m³).
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L'ozone

Comme chaque année, l’objectif de qualité et seuil de protection de la santé est dépassé dans toute l’Île-de-France, en particulier dans les zones péri-urbaines et rurales. L’intensité de ce dépassement est toutefois plus marquée en 2018 compte tenu des canicules de l’été. La formation d’ozone est en effet très dépendante de conditions météorologiques estivales.
L’ozone est le seul polluant pour lequel les tendances annuelles ne montrent pas d’amélioration, dans tout l'hémisphère Nord.

Les particules fines

Les principales sources sont le chauffage au bois et le trafic routier.
Concernant les PM10, les valeurs limites journalières et annuelles sont toujours dépassées à proximité du trafic routier, malgré une tendance à l’amélioration ces dernières années.
Pour les PM2.5, la réglementation française et européenne est respectée, les niveaux moyens annuels n’en demeurent pas moins toujours largement supérieurs aux recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé et à l’objectif de qualité français (10 µg/m³ en moyenne sur l’année).
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Les PM2.5, qui mesurent moins de 2,5 microns (un diamètre 20 fois inférieur à celui d’un cheveu fin), sont particulièrement nocives car elles peuvent pénétrer profondément le système respiratoire.
Elles contribuent fortement à l’asthme et à de nombreux problèmes respiratoires majeurs dont la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), pouvant aller jusqu’au cancer du poumon chez le non-fumeur surexposé.


Les plus petites d’entre elles, en-dessous de 1 micron, arrivent même à franchir la membrane séparant les alvéoles pulmonaires du réseau sanguin. Une fois dans l’organisme, où elles restent durablement, ces particules peuvent provoquer attaques cardiaques et AVC. Elles sont également responsables d’atteintes du fœtus chez la femme enceinte.


> En savoir plus sur l'impact de la pollution sur la santé

Les PM2,5 sont suivies au moyen de stations de contrôle et font l’objet d’une modélisation estimant leur niveau sur l’ensemble du territoire. À Paris, trois stations de référence, l’une de Fond Urbain située Place Stravinski à Beaubourg, et les deux autres, dites Stations Trafic, le long du périphérique Ouest (Porte d’Auteuil) et Est (Saint-Mandé), répondent aux directives européennes de surveillance de la qualité de l’air. La ville de Paris mène plusieurs projets permettant de compléter cette modélisation en intégrant un maillage plus fin de mesures.

L'expérimentation Pollutrack s'appuie sur le comptage laser des particules pour mesurer en temps réel la concentration en PM2,5 dans les rues de Paris, à hauteur de respiration, et détecter des concentrations élevées de particules liées à des sources non répertoriées de pollution.

La pollution n’a pas de frontière et résulte des quantités de polluants atmosphériques émises localement mais également importées par les flux atmosphériques, ainsi que des conditions de stabilité de l’atmosphère. Sur l’ensemble de l’année, les vents proviennent majoritairement de l’Ouest (70% des cas).

Par ailleurs, d’après une étude d’Airparif de 2011, la pollution aux particules fines PM2,5 à proximité des axes routiers est générée à 44% par le trafic routier local, à 17% par le reste de l’agglomération parisienne et 39 % sont importées d’autres régions françaises et pays étrangers. Les particules fines PM2,5 importées proviennent majoritairement de composés organiques secondaires formés par réactions chimiques dans l’atmosphère à partir de gaz émis par le trafic routier, l’agriculture et l’industrie.


Enfin, une étude menée en 2016 par WWF (World Wide Fund For Nature), CAN (Climate Action Network), Heal (Health and Environment ALliance) et Sandbag estime que les centrales à charbon de l’Europe de l’Est (Allemagne, Pologne, Royaume Uni, Espagne, République Tchèque) auraient produit, en 2013, en moyenne sur l’année, 1 à 2% des particules présentes dans Paris.

Les autres polluants

Les législations plus contraignantes depuis le smog londonien de 1952 ont permis de diminuer drastiquement certains polluants comme le dioxyde de souffre (SO2), le benzène ou le plomb.
Pour le benzène, dont la principale source est le trafic routier, les niveaux continuent de diminuer lentement et tendent à se stabiliser sur l’ensemble de la région (tant en situation de fond qu’à proximité du trafic routier).
À noter : le CO2 est un gaz à effet de serre qui agit à l’échelle de la planète mais qui n’a pas d'impact direct sur la santé, contrairement aux polluants atmosphériques locaux tels que le NO2, les particules fines, le benzène, les composés organiques volatils ou l’ozone.


Les concentrations élevées peuvent correspondre à des sources de particules primaires (émissions directes), comme secondaires (créées par réaction chimique et portées par le vent). Les conditions météorologiques jouent donc un rôle important dans leur déplacement.


Par temps particulièrement calme et ensoleillé, notamment en conditions anticycloniques hivernales (une inversion thermique à basse altitude empêche alors la dispersion verticale des polluants), cette pollution peut se fixer dans Paris.


Le niveau de PM2.5 global, particules primaires et secondaires, est plus élevé l’hiver en raison du chauffage et du fait que les véhicules sont plus polluants par temps froid, mais aussi parce que les conditions anticycloniques favorables à leur stagnation prédominent.

La mesure de la qualité de l'air dans les écoles et les crèches

Un programme de mesure a été lancé en septembre 2019, fruit de la collaboration entre Bloomberg Philanthropies et la Ville de Paris, en partenariat avec Airparif.
Il vise à expérimenter de nouveaux outils de mesure de la qualité de l'air, notamment une technologie innovante dans la détection des polluants. 150 micro-capteurs (agrandir la carte)
ont été installés dans plusieurs crèches, écoles et collèges parisiens afin de recueillir de nouvelles données plus précises, au sein des établissements, et de renforcer le système de mesure existant.

Recommandations sanitaires

Les recommandations de l'Organisation Mondiale de la Santé ont pour but de protéger la santé humaine de toute la population à l‘échelle de la planète, mais ne prennent pas en compte les considérations techniques et économiques.
L’OMS recommande de ne pas dépasser, à l’année :
  • 40 µg/m3 pour le dioxyde d’azote (NO2)
  • 20 µg/m3 pour les PM10
  • 10 µg/m3 pour les PM2,5

Exposition des Parisien·ne·s

En 2018, près 1,3 million de Francilien·ne·s étaient exposés à des seuils de pollution supérieurs à la réglementation, contre 4 millions en 2008, soit une division par 3 en dix ans.
À Paris en 2018, 700 000 habitants sont exposés à des concentrations en NO2 dépassant la règlementation, 60 000 habitants pour les PM10. Tou·te·s les Parisien·ne·s sont concerné·e·s par le dépassement des recommandations de l’OMS en PM2,5.

Émissions

La qualité de l’air dépend de la concentration plus ou moins forte de polluants dans l’atmosphère. Cette concentration est liée à la quantité de polluants rejetée dans l’atmosphère, c’est-à-dire au volume d’émissions. Néanmoins, le lien entre les émissions (ce que l’on rejette) et les concentrations (ce que l’on respire) n’est pas direct. C’est en particulier le cas pour les polluants secondaires comme l’ozone, qui résulte de réactions chimiques entre composés émis dans l’atmosphère (composés primaires). En effet, de nombreux facteurs favorisent, ou au contraire, empêchent la dispersion des polluants tels que la température, la force des vents ou la configuration du bâti. Ainsi, à un niveau d’émissions constant, les concentrations de polluants peuvent varier de 1 à 5 en fonction des conditions météorologiques.

Évolution des émissions (2005-2015)

Les émissions ont fortement diminué à Paris ces dernières années, principalement grâce à la réglementation sur les industries, à l’évolution du mix énergétique et au renouvellement technologique du parc routier.
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Les sources d’émissions à Paris

Les oxydes d’azote (NOx)
Les oxydes d’azote sont émis à 65% par le trafic routier, principalement par les véhicules diesel. Le chauffage constitue la 2e source d’émissions (pour 21%).
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Les particules fines
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Les particules fines PM2,5 sont émises à 49% par le chauffage, principalement par le chauffage au bois. Le trafic routier constitue la 2e source d’émission des PM2,5 à Paris (35%). Les chantiers représentant la 3e source d’émission des PM2,5 (9%).
60% des particules émises par un véhicule proviennent de la combustion du moteur, 40% proviennent de l’abrasion des freins, des pneus et de la route.
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Focus : le chauffage au bois

Le chauffage au bois est le principal émetteur de particules fines à Paris et en Île-de-France. À Paris, il ne représente que 2% de la consommation énergétique utilisée pour le chauffage, mais il est à l’origine de 31% des PM10 (contre 36% pour le trafic routier) et de 38% des PM2,5 (contre 35% pour le trafic routier). Cet écart est encore plus flagrant en hiver.
À Paris, 7% des ménages utilisent le chauffage au bois au moins 1 fois dans l’année, d’après Airparif 52% en agrément, 40% en appoint, 8% en chauffage principal.
Les émissions de particules par le chauffage au bois sont beaucoup plus fortes à Paris et dans la Petite Couronne qu’en Grande Couronne en raison de la plus forte densité de population et de l’utilisation de foyers ouverts. Un foyer ouvert émet 30 fois plus qu’un insert labellisé flamme verte et 300 fois plus qu’une chaufferie collective.
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À titre de comparaison, une après-midi de chauffage au bois d’agrément en foyer ouvert équivaut en émissions de particules PM10 à près de 7 000 km en véhicule particulier diesel Crit’air2 (soit 4 aller-retours Paris-Marseille).

Focus : l'air dans le métro

Depuis le début des années 2000, des études de mesure de la qualité de l’air dans les enceintes ferroviaires souterraines (EFS) ont mis en évidence des niveaux élevés de particules PM10 et PM2,5.
La concentration en masse des particules PM10 et PM2,5 de l’air des EFS est plus élevée que celle de l’air extérieur urbain. Cependant, la concentration moyenne en nombre de particules est du même ordre de grandeur. Les particules de l’air des EFS sont plus riches en carbone, en fer et autres éléments métalliques que celles de l’air urbain extérieur. Elles sont aussi plus grosses, plus denses et de formes variées.
En comparaison avec l’air au sein du trafic routier, l’air des EFS est cependant moins chargé en nombre de particules, en carbone suie et en gaz (comme le monoxyde de carbone, le dioxyde d’azote, le benzène, le toluène et le formaldéhyde).
Une des sources majoritaires de ces particules est l’usure des matériaux (frictions roue-frein, frottements roue-rail, etc.). La densité du trafic, les caractéristiques des trains, la configuration des stations et des systèmes de ventilation sont autant de paramètres qui modulent la concentration en particules dans l’air. Enfin, les caractéristiques physico-chimiques de ces particules sont différentes de celles des particules de l’air extérieur.
La qualité de l’air intérieur des EFS où circulent les trains de voyageurs n’est pas réglementée à l’instar d’autres établissements recevant du public. Avec l’appui technique de l’Ineris, le ministère en charge de l’écologie pilote un groupe de travail sur la définition d’un protocole de mesure harmonisé de la qualité de l’air dans les EFS. Ce protocole est actuellement en cours d’élaboration pour une finalisation en 2019.
La région Île-de-France a lancé un 2018 un appel à projets « Innovons pour l'air de nos stations » d'un million d'euros. Trois solutions innovantes vont être testées pour « dépolluer » l’air dans quelques stations de métro et de RER, en partenariat avec Airparif.

Focus : le trafic fluvial

D’après l’inventaire des émissions 2015 mené par Airparif sur Paris, le trafic fluvial et ferroviaire contribuerait pour :
  • 1 % des émissions de NOx (contre 65 % pour le trafic routier et 21 % pour le résidentiel)
  • 4 % des émissions de PM10 (contre 36 % pour le trafic routier et 41 % pour le résidentiel)
  • 3 % des émissions de PM2,5 (contre 35 % pour le trafic routier et 49 % pour le résidentiel)
En moyenne, le trafic fluvial contribue donc faiblement aux émissions à Paris. Localement, à proximité des voies fluviales, cette contribution peut être plus importante. Les véhicules fluviaux sont soumis à des normes d’émissions de particules et d’oxydes d’azote qui datent de 2007 et sont moins contraignantes que celles des véhicules routiers. Une nouvelle norme est appliquée depuis le 1er janvier 2019 sur tous les nouveaux moteurs (incluant donc les remotorisations de bateaux existants) et doit permettre une réduction de deux tiers des niveaux d’émissions de particules et d’oxydes d’azote.

Perception de la pollution de l’air par les Francilien·ne·s

La qualité de l’air est la principale préoccupation environnementale des Francilien·ne·s (65% du total des citations) devant le changement climatique (63%) et l’alimentation (38%) (Source IFOP 2018 pour Airparif).
Les personnes interrogées par l’Institut de sondage sont 84% à estimer que la qualité de l’air est « mauvaise », voire « très mauvaise » pour 15% d’entre eux.
11% des Francilien·ne·s pensent qu’elle s’est améliorée, alors que 61% pensent que la qualité de l’air s’est détériorée ces 10 dernières années.