Mariage et Pacs

Service

Mise à jour le 26/04/2023

Mariage
Retrouvez toutes les formalités liées au mariage et Pacs.
Si vous souhaitez une copie ou un extrait d’un acte de mariage célébré à Paris, cliquez sur le formulaire de demande d'actes de mariage en ligne :

Se marier à Paris

Avant de commencer

Ne pas prendre d’engagement concernant la cérémonie de mariage avant d’avoir fixé la date de votre mariage avec les services de la mairie d’arrondissement.
Les étapes pour se marier à Paris :
1 - Constituer son dossier de mariage
2 - Déposer son dossier de mariage à la mairie d’arrondissement
3 - La célébration de son mariage
Vous Simplifier Paris
Les formalités liées au mariage s'inscrivent dans une démarche qualité Vous simplifier Paris : nous nous engageons à vous apporter des informations claires et pertinentes à chaque étape et à vous accueillir avec bienveillance.

Donnez-nous votre avis pour améliorer nos services.

1 – Constituer son dossier de mariage

Pour constituer votre dossier de mariage, vous êtes invités à retirer, dans la mairie d’arrondissement parisienne où sera célébré votre mariage, la brochure « Se marier à Paris » avec tous les formulaires à compléter.
Attention, la remise de la brochure « Se marier à Paris » en mairie est aussi un temps d’échanges avec le service de l’état civil.
Lors de votre passage en mairie d’arrondissement, les services de l’état civil seront là pour vous renseigner sur votre projet.
La présence en mairie du couple (à deux) est donc très fortement recommandée.
Si votre situation requiert des pièces complémentaires, le service de l’état civil vous le précisera.
Attention, dans certaines mairies d’arrondissement parisiennes, le retrait de la brochure « Se marier à Paris » se fait exclusivement sur rendez-vous pris en ligne :

  • Centre
  • 5
  • 6
  • 7
  • 9
  • 12
  • 13
  • 15
  • 17
  • 19
  • 20

8e arrondissement

Mairie du 8e - Service de l’État civil
3, rue de Lisbonne - 75008 Paris
- Rendez-vous obligatoire pour le retrait des dossiers de mariage : Demande de rendez-vous
Ou de contacter le service de l’état civil au 01 44 90 76 62.

10e arrondissement

Mairie du 10e
72 Rue du Faubourg Saint-Martin
Le retrait des dossiers de mariage s'effectue sur RDV pris au 01 53 72 12 10

11e arrondissement

Mairie du 11e - Service à la population
12 Place Léon Blum - 75011 Paris
Vous pouvez prendre un rendez-vous en ligne si vous le souhaitez pour vous renseigner, retirer et compléter le dossier.

14e arrondissement

Mairie du 14e - Service à la population
2 place Ferdinand Brunot - 75014 Paris
- Rendez-vous obligatoire pour le retrait des dossiers de mariage : Demande de rendez-vous

16e arrondissement

Mairie du 16e - Service de l’État civil
2e étage - Bureau 201
71, avenue Henri Martin - 75016 Paris
- Rendez-vous obligatoire pour le retrait des dossiers de mariage : Demande de rendez-vous

18e arrondissement

Mairie du 18e arrondissement
Service de l’état-civil
1 Place Jules Joffrin
Les renseignements sur la constitution d’un dossier de mariage ou le retrait de votre dossier de mariage se font uniquement sur rendez-vous pris en ligne.

Cliquez sur un arrondissement pour voir les informations.

Pour commencer à préparer votre dossier de mariage :

>> Un acte de naissance avec la filiation (copie intégrale) pour chaque futur époux daté de moins de 3 mois au moment du dépôt du dossier de mariage

Si votre état civil (exemples : changement de prénom, de nom, de filiation dans votre acte de naissance) ou celui de votre futur époux a été modifié entre la date de dépôt du dossier mariage et le jour de la célébration du mariage, vous devez remettre une copie de l'acte de naissance mis à jour à l'officier de l'état civil chargé de célébrer le mariage.

Pour les futurs époux étrangers, voir ci-dessous la rubrique « Documents à fournir pour les futurs époux étrangers ».

>> Une fiche de renseignements pour chaque futur époux. à compléter préalablement au dépôt de dossier.

Téléchargement : la fiche de renseignements des futurs époux

Il s'agit de renseignements permettant de préparer l’acte de mariage avec les informations sur les futurs époux et leurs parents à propos de :

L’identité
Tous les prénoms de l'acte de naissance doivent être mentionnés

Les dates et lieux de naissance

La situation matrimoniale du couple
Si vous êtes déjà marié, vous ne pouvez pas vous marier une 2ème fois.
Cette interdiction s'applique dans les 2 situations suivantes :
- Marié selon la loi française
- Marié selon une loi étrangère
Attention, une personne en instance de divorce ou séparée de corps est considérée comme mariée.

Si vous êtes engagé par un Pacs, vous pouvez vous marier.
Le mariage est possible dans les situations suivantes :
- Avec votre partenaire pacsé
- Avec une autre personne
Le mariage dissout automatiquement le Pacs.

• Les nationalités

Si un futur époux est étranger, il doit fournir des documents spécifiques à sa nationalité (voir ci-dessous la rubrique « Documents à fournir pour les futurs époux étrangers »).

• Les adresses
(voir ci-dessous la rubrique « Dans quelle commune pouvez-vous vous marier ? »)

• Les professions
L’intitulé de la profession à indiquer dans un acte de l’état civil français est obligatoirement en langue française. Merci de penser à adapter si besoin la formulation de vos professions.

• Les enfants communs du couple
(voir ci-dessous la rubrique « Document à fournir si vous avez un ou plusieurs enfants communs »)

Le nombre d’enfants communs du couple est également une information qui sera transmise à l’Insee après la célébration de votre mariage en vue de permettre l'établissement de statistiques (voir ci-dessous la rubrique « Le recueil des données d’état civil et l’Insee »)

• La signature éventuelle d’un contrat de mariage
(voir ci-dessous la rubrique « Document à fournir si vous avez prévu d’établir un contrat de mariage »)

• Le projet d’un mariage religieux
Conformément aux dispositions de l'article 433-21 du code pénal, si vous envisagez un mariage religieux après votre mariage civil, un « certificat de célébration civile du mariage » vous sera remis après la célébration de votre mariage à la mairie d’arrondissement.

>> Un justificatif de domicile récent pour chaque époux (vous devez fournir les originaux de ces pièces le jour du dépôt du dossier de mariage) parmi la liste des justificatifs indiqués dans la rubrique ci-dessous « La liste des justificatifs de domicile à présenter pour se marier à Paris ».

En cas d'hébergement dans l'arrondissement de mariage, des justificatifs de domicile supplémentaires de l’hébergeant sont demandés (voir ci-dessous la rubrique : « Document à fournir si vous êtes hébergé(e) dans l’arrondissement de mariage »)

>> Pièces d'identité (une pour chaque futur époux) Exemples : carte nationale d'identité, passeport, carte de résident, permis de conduire

>> La liste des témoins du mariage (à compléter dans la fiche « Informations sur le mariage ») avec les photocopies de leurs pièces d'identité

Téléchargement : la fiche - Informations sur le mariage

Un justificatif de domicile récent, pour chaque époux, présent parmi la liste des justificatifs suivants :
• Facture d'électricité ou de gaz de moins de 3 mois (ou échéancier en cours)
• Quittance mensuelle de loyer d'un organisme ou d'une agence immobilière (mais pas d'un particulier)
• Facture de téléphone fixe et internet/Box de moins de 3 mois
• Attestation de l'assurance d'habitation de moins de 3 mois
• Dernier avis d'imposition ou de non-imposition sur le revenu

Si vous n’êtes pas en possession de l’une des pièces énoncées ci-dessus, le service d’état civil étudiera plus précisément votre situation.

Attention, le mariage est célébré dans la commune (à Paris dans l'arrondissement) où l'un des deux futurs époux a son domicile ou sa résidence établie depuis un mois au moins d'habitation continue à la date de la publication des bans (voir ci-dessous la rubrique « Dans quelle commune pouvez-vous vous marier ? »).

Si vous souhaitez vous marier dans l’arrondissement de domicile de vos parents (ascendants directs, mère ou père uniquement) :
• Un justificatif de domicile récent de vos parents parmi la liste des justificatifs indiqués dans la rubrique ci-dessus « La liste des justificatifs de domicile à présenter pour se marier à Paris ».
• Un justificatif de domicile récent pour chaque époux (du domicile des époux) afin de permettre la publication des bans à la mairie du domicile des époux (pour la publication des bans, voir la rubrique ci-dessous « La publication des bans »).

Si vous êtes hébergé(e) dans l’arrondissement de mariage :
- Une attestation sur l’honneur de l’hébergeant
- Deux justificatifs de domicile au nom de l’hébergeant parmi la liste des justificatifs indiqués dans la rubrique ci-dessus « La liste des justificatifs de domicile à présenter pour se marier à Paris »
- Une copie de la pièce d’identité de l’hébergeant
- Un justificatif de domicile établi à votre nom (facture de téléphone portable, attestation de la Caisse d'allocation familiale, attestation de la sécurité sociale…)

- Une attestation sur l'honneur de l'hébergeant (votre parent)
- Un seul justificatif de domicile au nom de l’hébergeant (votre parent)
- Un justificatif de domicile à votre nom (facture de téléphone portable, attestation de la Caisse d'allocation familiale, attestation de la sécurité sociale,…)

- Un certificat délivré par le notaire si vous avez prévu d'établir un contrat de mariage

Le contrat de mariage fixe le régime matrimonial qui permet de déterminer les biens propres à chaque époux et les biens communs aux deux. Le régime matrimonial légal (sans acte établi devant notaire) est celui de la communauté aux acquêts.

Pour en savoir plus sur le contrat de mariage et le régime matrimonial
Contrat de mariage (service-public.fr)
Mariage sans contrat : régime de la communauté réduite aux acquêts (service-public.fr)
Comment changer de régime matrimonial (service-public.fr)
Le changement de régime matrimonial (Conseil supérieur du notariat)

Si vous êtes veuf ou veuve :
Une copie de l’acte de décès du précédent conjoint, ou son acte de naissance portant mention du décès

Si vous êtes divorcé(e) :
La preuve de la dissolution du mariage s’effectue normalement par la production de la copie de l’acte de naissance portant mention du divorce.
Vous pouvez également produire soit un extrait de l’acte de mariage portant mention du divorce, soit une copie de la transcription du jugement sur les registres d’état civil si le mariage a eu lieu à l’étranger, soit un extrait de la décision judiciaire accompagné des documents attestant que cette décision a acquis un caractère définitif.

Si vous êtes sous tutelle ou sous curatelle :
Vous devez informer la personne chargée de la mesure de protection de votre projet de mariage et vous devez fournir au service d’état civil un justificatif prouvant que vous avez informé cette personne de ce projet.

Si vous avez un ou plusieurs enfants communs :
Votre livret de famille devra être remis pour sa mise à jour (à défaut de livret de famille, produire les actes de naissance des enfants)

Acte de naissance
- Acte de naissance (copie intégrale ou extrait d'acte de naissance plurilingue) délivré par les autorités du lieu de naissance
Les actes de naissance doivent être datés de moins de 6 mois au moment du dépôt du dossier

Attention, si votre état civil (exemples : changement de prénom, de nom, de filiation dans votre acte de naissance) ou celui de votre futur époux a été modifié avant la célébration du mariage, vous devez remettre une copie de l'acte de naissance mis à jour ou un document établi par l'autorité étrangère attestant de la modification de votre état civil (accompagné de sa traduction) à l'officier de l'état civil chargé de célébrer le mariage.

Traduction de l’acte de naissance
Pour pouvoir être utilisés en France, les actes de naissance établis par une autorité étrangère en langue étrangère doivent être traduits.

Si votre acte de naissance est établi en langue étrangère, votre acte de naissance doit être traduit soit :
• par un traducteur figurant sur les listes d'experts judiciaires établies par les cours d'appel
Consultez l’Annuaire des experts judiciaires et traducteurs assermentés (Cour d'appel de Paris)
• Par le consul de France dans le pays étranger où le document a été délivré.
• Par les consuls étrangers en France, conformément aux usages diplomatiques.

Légalisation ou apostille de l’acte de naissance
Pour pouvoir être utilisés en France, les actes de naissance établis par une autorité étrangère doivent parfois être légalisés ou apostillés. Le régime (dispense de légalisation / légalisation / apostille) est déterminé par convention internationale. Le service de l’état civil vous précisera quelle est la procédure à suivre.

Qu'est-ce que la légalisation d'un acte de naissance ? (diplomatie.gouv.fr)

Tableau récapitulatif de l'état actuel du droit conventionnel en matière de légalisation (diplomatie.gouv.fr)

Certificat de coutume et certificat de capacité matrimoniale
- Certificat de coutume délivré par une autorité étrangère (il s'agit de l'attestation relative à l’existence, au contenu et à l’interprétation d’une loi étrangère).

- Certificat de capacité matrimoniale (appelé également "certificat de capacité à mariage") ou certificat de célibat délivré par une autorité étrangère (le certificat de capacité matrimoniale est un document administratif qui certifie que le futur époux de nationalité étrangère peut se marier en France et atteste de l'absence d'empêchement).

Interprète
- Information sur l’interprète (à compléter dans la fiche "informations sur le mariage") qui sera présent lors de la cérémonie de mariage (avec photocopie de sa pièce d'identité)

Téléchargement : la fiche - Informations sur le mariage

Si vous êtes apatride ou réfugié(e)
Pour obtenir votre acte de naissance, vous devez vous adresser à l’office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA), 201 rue Carnot - 94136 Fontenay-sous- Bois Cedex

Téléchargement : Formulaire de demande de votre acte de naissance


Décret n°2002-7556 du 23 décembre 2002 modifié par le Décret n°2019-756 du 22 juillet 2019 (art. 5)

Nom des époux et de leurs enfants

Le mariage est sans effet sur le nom des époux, qui continuent chacun d'avoir pour seul nom officiel celui qui résulte de leur acte de naissance. Toutefois, chacun des époux peut utiliser dans la vie courante, s'il le désire et à titre d'usage, le nom de son conjoint ou adjoindre son nom au sien, dans l'ordre qu'il souhaite.
Les époux choisissent le nom de famille qui est dévolu à leur premier enfant commun lors de la déclaration de naissance, soit le nom du père, soit le nom de la mère, soit leurs deux noms accolés suivant l'ordre qu'ils ont choisi et dans la limite d'un seul nom de famille pour chacun d'eux. Ils remettent le document mentionnant la déclaration de choix de nom à l'officier d'état civil.
En l'absence de déclaration conjointe de choix de nom, l'enfant commun prend le nom de son père. En cas de désaccord sur le nom de l'enfant, l'un des parents peut le signaler à l'officier de l'état civil en produisant un écrit faisant état de son désaccord au plus tard au jour de la déclaration de naissance ou, le cas échéant, au jour de l'établissement simultané de la filiation. L'officier de l'état civil vise le document et le restitue au parent. Dans ce cas, l'enfant prendra le nom de ses deux parents accolés selon l'ordre alphabétique. Le nom dévolu au premier enfant commun est valable pour les autres enfants communs du couple.
La faculté de choix de nom ne peut être exercée qu'une seule fois.

Droits et devoirs respectifs des époux
Les époux se doivent mutuellement respect, fidélité, secours, assistance et s'obligent à une communauté de vie.
Ils assurent ensemble la direction morale et matérielle de la famille. Ils pourvoient à l'éducation des enfants et préparent leur avenir.
Les époux contribuent aux charges du mariage à proportion de leurs facultés respectives. Toutefois, un aménagement de cette contribution peut être prévu par contrat de mariage.
Chacun des époux peut passer seul les contrats qui ont pour objet l'entretien du ménage ou l'éducation des enfants. Les dettes ainsi contractées engagent les deux époux, sauf lorsqu'elles sont manifestement excessives.
Chaque époux peut librement exercer une profession, percevoir ses gains et salaires et en disposer après s'être acquitté des charges du mariage.
Chacun des époux peut se faire ouvrir tout compte de dépôt (notamment comptes-chèques postaux, compte bancaire, livret d'épargne) et tout compte de titres en son nom personnel. À l'égard du dépositaire, le déposant est toujours réputé avoir la libre disposition des fonds et des titres en dépôt.
Si l'un des époux se trouve hors d'état de manifester sa volonté ou s'il met en péril les intérêts de la famille, l'autre époux peut faire prendre en justice toutes mesures nécessaires ou même se faire transférer l'administration des biens normalement gérés par son conjoint.

Obligations alimentaires dues aux époux et par eux
Les époux ont l'obligation de nourrir et entretenir leurs enfants. Cette obligation ne cesse pas de plein droit lorsque les enfants sont majeurs. Réciproquement, les enfants doivent des aliments à leurs parents qui sont dans le besoin.
Dans les mêmes conditions, les gendres et belles-filles doivent des aliments à leurs beaux-parents. Cette obligation cesse lorsque celui des époux qui créait des liens d'alliance et les enfants issus de son union avec l'autre époux sont décédés. Réciproquement, les beaux-parents sont tenus de cette obligation envers leurs gendres et belles-filles.

Filiation
Le mari est présumé être le père de l'enfant né avant le l80e jour du mariage, de ceux conçus pendant l'union et de ceux nés moins de 300 jours après la dissolution du mariage.

Adoption
Les époux peuvent adopter un enfant lorsque le mariage dure depuis plus de deux ans ou lorsque les deux époux ont plus de vingt-huit ans.
L'adoption peut être aussi demandée par un époux âgé de plus de vingt­ huit ans avec le consentement de son conjoint.
Un époux peut également adopter l'enfant de son conjoint sous certaines conditions. L'adoption est prononcée à la requête de l'adoptant par le tribunal de grande instance qui vérifie si les conditions posées par la loi sont remplies et si l'adoption est conforme à l'intérêt de l'enfant.
Cette adoption peut être plénière, auquel cas le lien de filiation créé par l'adoption se substitue au lien de filiation d'origine, ou simple, les deux liens de filiation coexistant alors.
L'adoption plénière confère à l'enfant le nom de l'adoptant. En cas d'adoption de l'enfant du conjoint ou d'adoption d'un enfant par deux époux, l'adoptant et son conjoint ou les adoptants choisissent, par déclaration conjointe, le nom de famille dévolu à l'enfant : soit le nom de l'un d'eux, soit leurs deux noms accolés dans l'ordre choisi par eux, dans la limite d'un nom de famille pour chacun d'eux. Cette faculté de choix ne peut être exercée qu'une seule fois. En l'absence de déclaration conjointe mentionnant le choix de nom de l'enfant, celui-ci prend le nom de l'adoptant et de son conjoint ou de chacun des deux adoptants, dans la limite du premier nom de famille pour chacun d'eux, accolés selon l'ordre alphabétique.
En cas d'adoption simple, le nom de l'adoptant est adjoint au nom de l'adopté. Toutefois, si l'adopté est majeur, il doit consentir à cette adjonction. Lorsque l'adopté et l'adoptant, ou l'un d'eux, portent un double nom, le nom conféré à l'adopté résulte de l'adjonction du nom de l'adoptant à son propre nom, dans la limite d'un seul nom pour chacun d'eux. Le choix du nom adjoint ainsi que l'ordre des deux noms appartient à l'adoptant, qui doit recueillir le consentement de l'adopté âgé de plus de treize ans. En cas de désaccord ou à défaut de choix, le nom conféré résulte de l'adjonction en seconde position du premier nom de l'adoptant au premier nom de l'adopté.
En cas d'adoption par deux époux, le nom ajouté au nom de l'adopté est, à la demande des adoptants, celui de l'un d'eux, dans la limite d'un nom. Si l'adopté porte un double nom de famille, le choix du nom conservé et
l'ordre des noms adjoints appartient aux adoptants, qui doivent recueillir le consentement personnel de l'adopté âgé de plus de treize ans. En cas de désaccord ou à défaut de choix, le nom conféré à l'adopté résulte de l'adjonction en seconde position du premier nom des adoptants selon l'ordre alphabétique, au premier nom de l'adopté.
Le tribunal peut toutefois, à la demande de l'adoptant, décider que l'adopté ne portera que le nom de l'adoptant ou, en cas d'adoption de l'enfant du conjoint, que l'adopté conservera son nom d'origine. En cas d'adoption par deux époux, le nom de famille substitué à celui de l'adopté peut, au choix des adoptants, être soit celui de l'un d'eux, soit leurs deux noms accolés dans l'ordre choisi par eux et dans la limite d'un seul nom pour chacun d'eux. Cette demande peut également être formée postérieurement à l'adoption. Si l'adopté est âgé de plus de treize ans, son consentement est nécessaire.

Autorité parentale
L'autorité parentale est un ensemble de droits et de devoirs ayant pour finalité l'intérêt de l'enfant. Elle appartient en commun aux parents jusqu'à la majorité ou l'émancipation de l'enfant pour le protéger dans sa sécurité, sa santé et sa moralité, pour assurer son éducation et permettre son développement, dans le respect dû à sa personne.
A l'égard des tiers, chacun des parents peut accomplir seul les actes usuels qui concernent l'enfant.
Les parents associent l'enfant aux décisions qui le concernent, selon son âge et son degré de maturité.
L'enfant a le droit d'entretenir des relations personnelles avec ses grands­ parents et autres ascendants. Seul l'intérêt de l'enfant peut faire obstacle à l'exercice de ce droit.

Logement des époux
Les époux sont cotitulaires du bail qui sert exclusivement à leur habitation, même s'il a été conclu par l'un seulement d'entre eux avant le mariage.
Les époux ne peuvent l'un sans l'autre disposer des droits par lesquels est assuré le logement de la famille (notamment par vente ou résiliation du bail), ni des meubles meublants dont il est garni.

Régime fiscal
Les époux sont soumis à une impos1t1on commune pour les revenus perçus par chacun d'eux pour l'année entière au cours de laquelle ils se sont mariés et pour les années suivantes. Toutefois, au titre de l'année du mariage et sur option irrévocable, les époux peuvent souscrire deux déclarations distinctes comportant les revenus dont chacun a disposé personnellement pour l'année entière.
Chacun des époux est tenu solidairement avec son conjoint du paiement de l'impôt sur le revenu et de la taxe d'habitation.

Régime matrimonial
Les époux peuvent choisir librement leur régime matrimonial en établissant un contrat de mariage devant notaire.
A défaut de contrat, les époux sont soumis automatiquement au régime légal de la communauté.

Régime légal de la communauté
Les biens acquis par les époux et les revenus sont communs.
Les biens dont chacun des époux était propriétaire avant le mariage et ceux que chacun reçoit par donation ou succession au cours du mariage leur demeurent propres.
Les actes d'administration sur les biens communs peuvent être passés par chacun des époux, à l'exception du bail consenti sur un fonds rural ou un immeuble à usage commercial, industriel ou artisanal dépendant de la communauté qui nécessite l'accord des deux époux.
Les actes de disposition sur les biens communs peuvent être passés par chacun des époux, à l'exception de la donation d'un bien commun, de la vente ou de la constitution d'une garantie sur un immeuble, fonds de commerce, exploitation ou parts de société dépendant de la communauté qui requièrent l'accord des deux.
Chaque époux administre et dispose librement de ses biens propres.
La communauté est tenue du paiement des dettes contractées par un époux au cours du mariage.

Régimes conventionnels de communauté
Le régime légal de la communauté peut être aménagé par contrat de mariage. Notamment, les époux peuvent prévoir une communauté universelle qui regroupe l'ensemble de leurs biens présents et à venir ou encore prévoir qu'en cas de décès de l'un d'eux il sera attribué au survivant une part inférieure ou supérieure à la moitié de la communauté ou même la totalité des biens communs.

Régime de la séparation de biens
Les biens acquis par chaque époux et les revenus qu'ils perçoivent pendant le mariage leur demeurent personnels. Cependant, les époux peuvent effectuer des achats en indivision.
Les biens sur lesquels aucun des époux ne peut justifier d'une propriété exclusive sont présumés leur appartenir par moitié.
Les dettes contractées par un époux n'engagent pas son conJ01nt, à l'exception de celles qui ont pour objet l'entretien du ménage ou l'éducation des enfants.

Régime de la participation aux acquêts
Pendant le mariage, le régime fonctionne comme si les époux étaient mariés sous le régime de la séparation de biens.
Au moment de la dissolution du mariage, la valeur des biens qui ont été acquis pendant l'union est partagée par moitié entre les époux, à l'exclusion de la valeur de ceux qui ont été reçus par donation ou succession.
Les dettes contractées par un époux n'engagent pas son conjoint, à l'exception de celles qui ont pour objet l'entretien du ménage ou l'éducation des enfants.

Changement de régime matrimonial
Quel que soit le régime matrimonial choisi au moment du mariage, les époux peuvent, dans l'intérêt de la famille, décider de le modifier ou d'en changer par acte notarié. Lorsque l'un ou l'autre des époux a des enfants mineurs sous le régime de l'administration légale, le notaire peut saisir le juge des tutelles s'il estime que le changement de régime matrimonial compromet manifestement et substantiellement les intérêts patrimoniaux du mineur ou porte un préjudice à ceux-ci.

Cas où l'un des conjoints est de nationalité étrangère ou a son domicile à l'étranger
Lorsque l'un des conjoints est de nationalité étrangère ou a son domicile à l'étranger, les époux peuvent choisir au moment du mariage, ou au cours de l'union, la loi applicable à leur régime matrimonial.
Cette loi est celle de l’État dont l'un des époux a la nationalité ou celle de L’État sur le territoire duquel l'un des époux a ou aura sa résidence habituelle après le mariage. A défaut de cette désignation, le régime matrimonial est soumis à la loi interne de L’État sur le territoire duquel les époux établissent leur première résidence habituelle après le mariage, sous réserve de certaines exceptions.

Droits du conjoint survivant
Le conjoint hérite en pleine propriété d'une partie de la succession quels que soient les membres de la famille laissés par le défunt, sous réserve des actes de disposition à titre gratuit (donation ou testament) consentis par l'époux prédécédé à d'autres personnes.
En présence d'enfants ou de descendants, le conjoint hérite d'un quart en propriété. Lorsque les enfants sont issus des deux époux, le conjoint peut choisir de recevoir l'usufruit de la totalité des biens existants, plutôt qu'un quart en propriété. Dans ce dernier cas, une conversion en rente viagère de l'usufruit peut être demandée par l'un des héritiers nus-propriétaires ou par le conjoint lui-même.
En présence des parents du défunt, le conjoint reçoit la moitié en propriété. En cas de prédécès de l'un des parents, le conjoint hérite des trois quarts.
A défaut d'enfants, de descendants et des parents, le conjoint survivant hérite de l'entière succession.
Au décès de l'un des époux, le conJ01nt survivant peut rester dans le logement qu'il occupe pendant un an. Lorsque le logement appartient aux époux ou dépend de la succession, il s'agit d'une jouissance gratuite. Lorsque le logement est loué, la succession doit rembourser les loyers au conjoint survivant.
Au cours de ce délai d'un an, le conjoint peut demander à bénéficier de droits viagers d'habitation sur le logement et d'usage sur le mobilier. La valeur de ces droits viagers s'impute sur la valeur de la part successorale éventuellement recueillie par le conjoint survivant.
Lorsque le logement est loué, le conjoint devient le bénéficiaire exclusif du droit au bail dont les époux étaient cotitulaires.
En cas de partage, le conjoint survivant bénéficie d'une attribution préférentielle de droit du local d'habitation où il avait sa résidence à l'époque du décès et du mobilier le garnissant.
Les droits du conjoint survivant peuvent être aménagés par contrat de mariage, donation ou testament. Toutefois, en toute hypothèse, lorsque le défunt ne laisse que des parents éloignés, un quart de la succession est réservé au conjoint survivant.

Une collaboration entre les communes et l'Insee permet l'identification des citoyens et l'établissement de statistiques démographiques.

En vue de permettre l'établissement des statistiques du mouvement de la population, la tenue et la mise à jour du Répertoire national d'identification des personnes physiques (R.N.I.P.P.) les officiers de l'état civil remplissent des bulletins statistiques de l'état civil contenant, outre les énonciations de l'acte, certains renseignements complémentaires portant notamment sur la situation familiale et l'activité professionnelle des intéressés.

En savoir plus : Recueil des données d'état civil (INSEE)

2 - Déposer son dossier de mariage

Lors du dépôt des pièces du dossier de mariage, les futurs époux sont invités à se présenter tous les deux, munis de leurs pièces d’identité (comportant une photographie permettant d’identifier la personne qui se présente).
Si vous ne maîtrisez pas parfaitement la langue française, le service de l’état civil peut, dans un souci de parfaite compréhension, vous demander d’être assisté(e) par un(e) interprète.
Le dossier de mariage remis devra être complet (actes de naissance, fiches complétées, justificatifs de domicile, et autres documents requis lors de la demande de dossier en mairie).
Les futurs époux devront présenter les pièces justificatives en original.
Le dépôt du dossier de mariage en mairie d’arrondissement est d’une durée minimum de 30 minutes.

Le dépôt du dossier de mariage se fait exclusivement sur rendez-vous en ligne dans les arrondissements suivants :

  • 5
  • 15

6e arrondissement

Mairie du 6e - Service à la population
78 rue Bonaparte - 75006 Paris

Prendre rendez-vous pour un dépôt dossier de mariage

7e arrondissement

Mairie du 7e arrondissement
116, rue de Grenelle - 75007 Paris

Prendre rendez-vous pour un dépôt dossier de mariage

8e arrondissement

Mairie du 8e - Service de l’État civil
3, rue de Lisbonne - 75008 Paris

Les dépôts des dossiers mariages dans le 8e doivent faire l’objet d’un rendez-vous. Merci de vous rapprocher de la mairie et de contacter le service au 01 44 90 76 62.
> prendre rendez-vous sur le site de la mairie

9e arrondissement

Mairie du 9e - Service à la population
6 rue Drouot - 75009 Paris

Prendre rendez-vous pour un dépôt dossier de mariage

10e arrondissement

Mairie du 10e - Service de l'État civil
72, rue du Faubourg Saint-Martin - 75010 Paris

Les retraits et les dépôts de dossiers de mariage se font sur rendez-vous au 01.53.72.12.10 ou au 01.53.72.12.11.

11e arrondissement

Mairie du 11e - Service à la population
12 Place Léon Blum - 75011 Paris

Prendre rendez-vous pour un dépôt dossier de mariage

12e arrondissement

Mairie du 12e - Service de l'Etat civil
130, avenue Daumesnil - 75012 Paris

Prendre rendez-vous pour un dépôt dossier de mariage

13e arrondissement

Mairie du 13e - Service à la population
1 place d'Italie - 75013 Paris

Prendre rendez-vous pour un dépôt dossier de mariage

14e arrondissement

Mairie du 14e - Service à la population
2 place Ferdinand Brunot - 75014 Paris

Prendre rendez-vous pour un dépôt dossier de mariage

16e arrondissement

Mairie du 16e - Service de l’État civil
2e étage - Bureau 201
71, avenue Henri Martin - 75016 Paris

Prendre rendez-vous pour un dépôt dossier de mariage

17e arrondissement

Mairie du 17e - Service de l’État civil
Bureau des Mariages - 1er étage
16-20, rue des Batignolles - 75017 Paris

Prendre rendez-vous pour un dépôt dossier de mariage

18e arrondissement

Mairie du 18e - Service à la population
Bureau des Mariages
1 place Jules Joffrin - 75018 Paris

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19e arrondissement

Mairie du 19e - Service à la population
5-7, place Armand Carrel - 75019 Paris

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20e arrondissement

Mairie du 20e - Service de l’État civil
Bureau des Mariages
Niveau 1 – bureau 113a
6 place Gambetta - 75020 Paris

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Paris Centre

Mairie Paris Centre - Pôle administratif - Etat civil
2 Rue Eugène Spuller - 75003 Paris

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Vous avez encore des questions sur l’organisation de votre mariage et sur les éléments à ajouter à votre dossier de mariage ?
Ci-dessous quelques réponses :

Deux personnes, de sexe différent ou de même sexe, même si elles ne sont pas de nationalité française, peuvent se marier, à condition d’être âgées d’au moins 18 ans.

Pour célébrer un mariage, l’officier de l’état civil doit s’assurer que :

- Vous avez 18 ans au moment de la célébration du mariage. Une dispense dans certains cas peut être accordée par le Procureur de la République pour les jeunes de moins de 18 ans

- Vous pouvez vous marier sans autorisation (le consentement du père, de la mère ou du conseil de famille est nécessaire pour les mineurs qui ont eu l’accord du Procureur de la République, les majeurs protégés doivent justifier de l’information de leur tuteur ou curateur)

- Vous êtes célibataires, veufs ou divorcés

- Vous n’avez pas de lien de parenté ou d’alliance entre vous.

Le mariage est célébré dans la commune (à Paris dans l'arrondissement) où l'un des deux futurs époux a :

1) son domicile
ou
2) sa résidence établie depuis un mois au moins d'habitation continue à la date de la publication des bans.

Les futurs époux ont également la possibilité de se marier dans la commune de domicile de leurs parents (père ou mère).

Si le mariage est célébré dans la commune où l'un des futurs époux a son domicile, aucune condition de durée de ce domicile ou d'habitation effective dans ce lieu n'est exigée.

Si le mariage est célébré dans la commune où l'un des futurs époux n'a qu'une simple résidence, il est nécessaire que cette résidence se manifeste par une habitation continue, c'est-à-dire non interrompue ni intermittente, pendant le mois qui précède la date à laquelle la publication a été affichée.

Le mariage doit être célébré à la mairie.

Toutefois, des exceptions sont prévues. En effet, si l’état de santé, dûment justifié, d’un des futurs époux, rend impossible la célébration du mariage dans la mairie d’arrondissement, le Procureur de la République pourra autoriser l'officier d'état civil à se déplacer au domicile ou à la résidence de l'une des parties pour célébrer le mariage.

Les témoins d'un mariage sont choisis ensemble par les futurs époux.

La célébration du mariage doit être faite par un officier de l'état civil, à la mairie, en présence de deux témoins minimum (4 témoins maximum).

Les 2, 3 ou 4 témoins choisis par les époux doivent tous être âgés d'au moins 18 ans.
Aucune autre condition n'est requise.

Il peut s'agir de membres de la famille ou non. Un membre de la famille peut par exemple être témoin (par exemple le père, la mère, le frère, la sœur). Les époux peuvent être témoins ensemble.

Pour le choix des témoins, il n'est pas fait de distinction entre les sexes.

Les futurs époux doivent déclarer leurs témoins lors du dépôt du dossier de mariage en mairie d’arrondissement.

Les témoins sont témoins du mariage, pas des époux : il n'y a donc pas de distinction à faire entre le témoin d'un époux et le témoin de l'autre époux.

Le choix des témoins peut être modifié jusqu'à la célébration officielle du mariage.

Si vous ne maîtrisez pas parfaitement la langue française, l'officier de l'état civil qui célèbre votre mariage peut, dans un souci de parfaite compréhension, vous demander d’être assisté(e) par un(e) interprète.

La date de célébration de votre mariage doit être fixée après consultation du service de l’état civil de la mairie d’arrondissement.

Un délai minimum de 4 semaines est à prévoir entre la date du dépôt de votre dossier de mariage en mairie et la date de célébration de votre mariage.

Choix de la date de célébration de votre mariage :

La constitution du dossier de mariage peut être longue (récupération des actes de naissance, signature d'un contrat de mariage…). De plus, pendant certaines périodes de l'année (en particulier les mois de mai à juillet), les demandes de célébration de mariage sont nombreuses et il est parfois difficile d'obtenir l'heure de célébration souhaitée.
Il est donc important d'anticiper le plus possible ses démarches !

Le délai minimum de 4 semaines énoncé ci-dessus comprend la période de la publication des bans.

Mais ce délai peut être augmenté si :

1) Le dossier est incomplet (aucune date de mariage ne pourra être retenue si le dossier est incomplet)
2) Les futurs époux habitent en dehors de l’arrondissement où sera célébré le mariage,
3) Une audition préalable au mariage est nécessaire.

Le mariage doit être célébré dans un délai d'un an après la fin de la publication des bans.

II appartient au seul Maire d'arrondissement en sa qualité d'officier d'état civil de décider des horaires de célébration de mariages dans la mairie d’arrondissement, sous réserve de la disponibilité du personnel des services de l'état civil, des adjoints au Maire d’arrondissement habilités à célébrer les mariages et des contraintes de locaux.

Dans la plupart des mairies d’arrondissement, il n'y a pas de mariages le samedi après-midi car elles sont fermées au public. Toutefois, quelques maires d'arrondissement ont souhaité offrir à leurs administrés la possibilité de se marier le samedi après-midi.

Les futurs mariés qui veulent bénéficier d'horaires particuliers doivent s'adresser au service d'état civil de leurs mairies d'arrondissement.

Les bans doivent être publiés à la mairie du (des) domicile(s) des futurs époux pendant une durée de 10 jours.

Une affiche indiquant vos noms, prénoms, adresses, professions, est apposée dans les locaux de la mairie où le mariage sera célébré, ainsi qu’à la mairie du domicile ou de résidence de l’un d’entre vous.

L’officier d’état civil peut demander à s'entretenir individuellement avec chacun des futurs époux après le dépôt de votre dossier de mariage.

Si l’un d’entre vous réside à l’étranger, il pourra être entendu par l’officier d’état civil consulaire à la demande de l’officier d’état civil de la mairie de célébration du mariage.

Les pièces déposées (exemples : actes de naissance, fiches de renseignements, …) pour le mariage ne sont pas rendues.

Elles sont annexées au registre contenant l'acte de mariage et envoyées au greffe du tribunal judiciaire.

3 - La célébration de son mariage

Hors contexte de crise sanitaire, la capacité maximale des salles de mariage est la suivante :

- Paris Centre : 128 places (64 assises et 58 debout)
- 5e arrondissement : 100 places
- 6e arrondissement : 100 places
- 7e arrondissement : 100 places
- 8e arrondissement : 110 places
- 9e arrondissement : 60 places
- 10e arrondissement : Information à venir
- 11e arrondissement : entre 80 places assises et 100 maximum (avec des personnes debout)
- 12e arrondissement : 80 places
- 13e arrondissement: 99 places
- 14e arrondissement : 200 places debout
- 15e arrondissement : 65 places
- 16e arrondissement : 100 places assises ou 150 places debout
- 17e arrondissement : 100 places (60 places assises)
- 18e arrondissement : 235 places
- 19e arrondissement : 80 places
- 20e arrondissement : 150 places
Le jour de la célébration, vous-même ainsi que vos invités devez être présents à l’heure indiquée afin de ne pas perturber l’organisation de l’ensemble des cérémonies.
La cérémonie du mariage est publique.
Vous-même, ainsi que vos témoins, devez être munis d’une pièce d’identité. En cas de difficulté de compréhension de la langue française, la présence d’un interprète est obligatoire.
La célébration du mariage doit être faite par un officier de l'état civil, à la mairie d’arrondissement, en présence de 2 témoins minimum (4 témoins maximum).
La cérémonie dure environ 20 minutes.
L’officier de l'état civil lit plusieurs articles du code civil se rapportant aux droits et devoirs des époux (dans le code civil, les articles 212 et 213, le premier alinéa des articles 214 et 215 et l'article 371-1).
L’officier de l'état civil vous interroge sur l’existence ou non d’un contrat de mariage et vérifie votre volonté de vous marier.
L’acte de mariage est signé par vous, vos témoins et l’officier d’état civil.
Le livret de famille, dans lequel seront portées les informations d’état civil vous concernant vous sera remis à l’issue de la cérémonie.
Seront également portées sur votre livret de famille, les informations relatives à vos enfants communs (le livret de famille peut être remis ultérieurement en cas d’inscription des enfants sur le livret de famille s’ils sont nés dans une autre commune que Paris).
Livret de famille, délivrance, mise à jour…
Retrouvez toutes les formalités liées au livret de famille en cliquant ici.
Dans les jours qui suivent la célébration de mariage, les époux peuvent demander à la mairie d’arrondissement un extrait ou une copie intégrale de l'acte de mariage.

Pacte civil de solidarité (Pacs)

Pacte civil de solidarité (Pacs)
Depuis le 1er novembre 2017, vous pouvez enregistrer votre pacte civil de solidarité (Pacs) dans votre mairie d’arrondissement.
Si vous souhaitez vous pacser, nous vous invitons à déposer un dossier comprenant toutes les pièces justificatives nécessaires au guichet de votre mairie de résidence commune. Une fois ce dossier contrôlé et réputé complet, vous vous verrez proposer un rendez-vous en mairie en vue de l’enregistrement.
Le pacte civil de solidarité (Pacs) est un contrat conclu entre 2 personnes majeures, de sexe différent ou de même sexe pour organiser leur vie commune.

Les conditions à remplir

Les futurs partenaires :
  • doivent être majeurs
  • ne doivent pas être mariés ou pacsés
  • ne doivent pas avoir entre eux de liens familiaux directs
  • doivent être juridiquement capables (un majeur sous curatelle ou tutelle peut se pacser sous conditions)
Les partenaires s’adressent :
  • soit à leur mairie d’arrondissement (le lieu de leur résidence principale commune)
  • soit à un notaire
Les partenaires doivent ensemble se présenter en personne à la mairie d’arrondissement pour l'enregistrement du Pacs. Il n'est pas possible de se faire représenter par un tiers.

Les pièces à fournir par chaque partenaire


Les partenaires doivent rédiger et signer une convention. La convention peut également être rédigée par un notaire, dans ce cas le notaire enregistre le Pacs.
La convention doit être rédigée en langue française.
Lors de l’enregistrement du Pacs, la convention est présentée en un seul exemplaire signée par les 2 partenaires.
Pour la rédaction de la convention, les partenaires peuvent utiliser le formulaire de convention-type.
La convention peut également être établie sur papier libre. Dans ce cas, la convention doit au minimum obligatoirement faire référence à la loi instituant le Pacs : « Nous, X et Y, concluons un pacte civil de solidarité régi par les dispositions de la loi du 15 novembre 1999 modifiée et les articles 515-1 à 515-7 du code civil ».
A la fin de l’enregistrement du Pacs, l’officier d’état civil restitue aux partenaires la convention dûment visée sans en garder de copie.


Chaque partenaire doit fournir les documents suivants :
- Acte de naissance avec filiation de moins de 3 mois ou pour le partenaire étranger né à l'étranger de moins de 6 mois
- Pièce d’identité en cours de validité délivrée par une administration publique (exemples : carte nationale d’identité, passeport, permis de conduire)


Les partenaires doivent compléter un formulaire de « Déclaration conjointe d’un pacte civil de solidarité ».
Dans ce formulaire, les partenaires attestent sur l’honneur :
• Leur résidence commune ;
Ne pas avoir de liens familiaux directs.
Le formulaire doit être complété et signé par les 2 partenaires.
Liens : Déclaration conjointe d’un pacte civil de solidarité


Le partenaire de nationalité étrangère et né à l’étranger doit fournir les documents suivants :
• Acte de naissance étranger, avec filiation, de moins de 6 mois.
Le cas échéant, l’acte de naissance doit être légalisé ou apostillé et accompagné de sa traduction par un expert assermenté de la Cour d’Appel ou une autorité consulaire.
• Certificat de non-pacte civil de solidarité daté de moins de 3 mois, délivré par le Service central d’état civil du Ministère des Affaires étrangères.
• Certificat de coutume établi par les autorités compétentes ou la représentation diplomatique du pays étranger, ce certificat indique la législation en vigueur de l'État et les pièces d'état civil étrangères prouvant que le partenaire est majeur, célibataire et juridiquement capable.
• Si le partenaire vit en France depuis plus d'un an, une attestation de non-inscription au répertoire civil pour vérifier l'absence de tutelle ou curatelle.
La demande d’une attestation de non-inscription au répertoire civil est à envoyer au Service central d’état civil à l’adresse suivante : cnpf.fprp@qvcybzngvr.tbhi.se[pacs.scec puis diplomatie.gouv.fr après le signe @][pacs.scec puis diplomatie.gouv.fr après le signe @]
La demande doit comporter le nom (nom de naissance), le prénom, ainsi que les date et lieu (pays et ville) de naissance.


Si son divorce n’est pas mentionné sur son acte de naissance, le partenaire divorcé doit présenter l’acte de mariage avec la mention du divorce ou à défaut, la copie de son livret de famille avec mention du divorce.


Fournir le livret de famille correspondant à l'ancienne union portant la mention du décès ou la copie intégrale (ou extrait avec filiation) de l'acte de naissance du conjoint décédé portant la mention du décès.

Se Pacser à Paris

Un seul des deux partenaires peut déposer un dossier à la mairie d'arrondissement du lieu de leur résidence commune. Une fois le dossier contrôlé et réputé complet, les futurs partenaires se verront proposer un rendez-vous en mairie en vue de l'enregistrement du Pacs.

Enregistrement et publicité du Pacs

Après vérification des pièces présentées, l’officier d’état civil enregistre la déclaration si les conditions légales sont remplies.
Le Pacs produit ses effets entre les partenaires à la date de son enregistrement et s’inscrit en mention marginale sur l'acte de naissance de chaque partenaire.
Pour les personnes étrangères nées à l'étranger, cette information est portée sur un registre tenu au Service central d’état civil du Ministère des Affaires étrangères.

Pour les personnes pacsées qui souhaitent se marier

Le Pacs se dissout automatiquement par le mariage des partenaires ou de l'un d'eux. Il prend ainsi fin à la date du mariage.
Aucune mention ou de certificat de dissolution de Pacs n’est nécessaire dans la constitution du dossier de mariage.

La modification du Pacs

Les personnes liées par un Pacs peuvent souhaiter modifier les conditions d’organisation de leur vie commune. Pour cela, elles doivent d'un commun accord rédiger ou faire rédiger une convention modificative de leur Pacs initial, puis la faire enregistrer.
Les partenaires doivent s'adresser à la mairie d'arrondissement parisienne concernée :


Les partenaires, qui ont fait enregistrer leur déclaration initiale de Pacs auprès d'un tribunal d'instance parisien, doivent s'adresser à la mairie du même arrondissement (ainsi pour les Pacs enregistrés au tribunal d'instance du 18ème arrondissement, il faudra s'adresser à la mairie du 18ème arrondissement).


Les partenaires, qui ont fait enregistrer leur déclaration initiale de Pacs auprès d'une mairie d’arrondissement, doivent s'adresser au même service d'état civil.
Après vérification, l'officier d'état civil enregistre la convention modificative de Pacs. Il la vise, la date et la restitue aux partenaires ou la leur retourne par lettre recommandée avec avis de réception.
Les partenaires doivent remettre à cette mairie d’arrondissement (ou lui adresser par lettre recommandée avec accusé de réception) :
  • Leur convention modificative due Pacs (cerfa 15791-01)
  • Le formulaire de déclaration conjointe de modification de Pacs (cerfa 15790-02)
  • Les photocopies de leurs pièces d'identité en cours de validité (carte nationale d'identité, passeport, permis de conduire)

La dissolution du Pacs

Le Pacs prend fin par séparation, mariage ou décès des partenaires.
La demande de dissolution du Pacs peut se faire à la demande d'un seul ou des 2 partenaires.
La démarche pour effectuer sa demande dépend du lieu d'enregistrement du Pacs : mairie, notaire, consulat ou ambassade.
Si vous avez conclu un Pacs auprès d'un tribunal d'instance parisien avant le 1er novembre 2017 et que vous souhaitez le dissoudre après le 1er novembre 2017, vous devrez contacter la mairie du même arrondissement (ainsi pour les Pacs enregistrés au tribunal d'instance du 18ème arrondissement, il faudra s'adresser à la mairie du 18ème arrondissement).


Les partenaires doivent adresser (par lettre recommandée avec avis de réception) une déclaration conjointe de dissolution d’un Pacs par le biais du formulaire cerfa n°15789*03. Ce formulaire est à envoyer à la mairie d’arrondissement qui a procédé à l'enregistrement du Pacs.
Chaque partenaire doit joindre à l'envoi la photocopie d'un document d'identité.
Les partenaires peuvent également se rendre sur place auprès de la mairie d’arrondissement qui a enregistré leur Pacs.
L'officier d'état civil procède à l'enregistrement de la dissolution du Pacs.
Il procède ensuite aux formalités de publicité en faisant apposer, en marge de l'acte de naissance de chaque partenaire, la mention de la dissolution du Pacs.
Les partenaires qui ont demandé la dissolution de leur Pacs peuvent donc vérifier auprès de leur mairie que la mention de la dissolution a bien été portée en marge de leur acte de naissance.
Lorsque l'un des partenaires est né à l'étranger et est étranger, la mention de la dissolution est portée sur le registre du service central d'état civil du ministère des affaires étrangères.
La mairie d’arrondissement adresse aux partenaires, par voie postale, un récépissé d'enregistrement.
Entre les partenaires, la dissolution prend effet à partir de son enregistrement à la mairie.
déclaration conjointe de dissolution d’un Pacs


Un seul des partenaires peut demander la fin du Pacs.
Il signifie par huissier de justice à l'autre partenaire sa décision.
Une copie de cette signification est remise ou adressée, par l'huissier de justice, à la mairie d’arrondissement qui a enregistré le Pacs.
La mairie d’arrondissement enregistre la dissolution et en informe les partenaires.
La dissolution du Pacs prend effet à la date de son enregistrement.

PACS : les 3 questions les plus souvent posées?

J’ai besoin d’un conseil juridique. A qui puis-je m’adresser?

Pour toute question relative à la rédaction de la convention de Pacs ou aux conséquences du Pacs, vous pouvez :

Que faire en cas de perte de la convention de pacs ?

Comment prouver que l’on est pacsé ?

Pour prouver que vous êtes pacsé, vous pouvez utiliser:
  • soit votre extrait d'acte de naissance;
  • soit, si le partenaire étranger est né à l'étranger, le document établi par le service d'état civil du ministère des affaires étrangères.
Adresse du service d’état civil du ministère des affaires étrangères:
Par courrier:
Service central d'état civil
Département "Exploitation"
Section PACS
11, rue de la Maison Blanche
44941 Nantes Cedex 09
Par courriel:

[pacs.scec puis diplomatie.gouv.fr après le signe @]cnpf.fprp@qvcybzngvr.tbhi.se[pacs.scec puis diplomatie.gouv.fr après le signe @]

Les démarches à effectuer après le mariage ou le PACS

Avec le mariage ou le PACS, votre situation familiale évolue. Comment faire adapter le prélèvement à la source ?

Un changement de situation de famille (mariage, conclusion d'un Pacs ou naissance) peut avoir des répercussions sur votre taux de prélèvement à la source. N'oubliez pas de le signaler en vous connectant sur votre espace particulier sur impots.gouv.fr, à la rubrique « Gérer mon prélèvement à la source ».

Dans le cas d'un mariage ou d'un Pacs, indiquez alors la date du mariage ou du Pacs, les coordonnées de votre partenaire (nom, prénom, date de naissance et numéro fiscal) et les revenus du nouveau foyer.

Vous avez 60 jours mais avant, c'est mieux.

la brochure de la Direction générale des Finances Publiques – Mariage, PACS et prélèvement à la source